"QUE NUL N'ENTRE ICI S'IL N'EST BLOGUEUR"

lundi 5 juillet 2010

A quand des scandales vont faire tomber des ministres au Sénégal!


En france, des dépenses exéssives en temps de crises viennent d'avoir raison de de deux secrétaires d'Etats. On serait tenté de se poser la question à savoir qu'est ce qui maintient nos ministres et hauts fonctionnaires, coupables de fautes graves dans leur fonction.
Coup sur coup des ministres de la République du Sénégal ont été mélés à des scandales financiers. On se souviendra pendant longtemps des dépenses folles de Awa N'diaye. Elle s'était rendue coupable d'avoir acheté une clé USB à 1 million de francs. Du ministre, fils du Président de la République qui se refuse à tout bilan concernant sa gestion nébuleuse de l'Anoci, l'agence en charge d'organiser le sommet de l'Oci. Et pour boucler la bloucle, son père, Président de la République du Sénégal, se permet de donner un cadeau de plusieurs dizaines de millions à Alex Ségura, représentant du Fmi au Sénégal. Cette affaire à fait naître un bon bout de temps des soupçons de corruption vis à vis de l'acte du Président de la République.
Dans un pays que l'on dit "démocratique" de tels faits ne sauraient rester sans sanction.
La France est pour nous Sénégal un exemple, donc on doit, pour une petite logique se comporter avec descence et mettre au moins un peu d'éthique dans la gestion des affaires publiques, de la cité. ¨

dimanche 27 juin 2010

Enfin justice mais ô combien tardive !



Finie la discrimination salariale vis-à-vis des tirailleurs sénégalais.

Le vendredi 28 mai 2010 restera dans l’histoire comme un jour mémorable. Un jour qui a vu reconnaître par la France, ancienne puissance coloniale, la discrimination dans le traitement salarial qu’elle accordait à ses anciens combattants selon qu’ils soient français ou de nationalité des pays appartenant à son ancien empire colonial.

Les sages du Conseil constitutionnel viennent de juger anticonstitutionnelle la loi fondant la différence dans le traitement salarial des anciens combattants ayant servi la France lors des deux guerres mondiales et la guerre d’Algérie. Cette décision a été rendue possible à la faveur de la révision constitutionnelle de juillet 2008. La question prioritaire de constitutionnalité entrée en vigueur depuis le 1er mars permet à tout justiciable de soulever devant un juge la constitutionnalité de la loi applicable dans l’affaire où il est partie. La décision du Conseil constitutionnel sur la question soulevée par Khedidja et Moktar Labanne, rendue publique vendredi 28 mai, fera date. Ce bien après que la majorité des survivants de la première guerre mondiale a disparu.
Lors des deux guerres mondiales et de la guerre d’Algérie, la France, alors puissance coloniale en Afrique avait fait appel aux Africains et à leur courage pour sauver la République de l’occupation nazi notamment lors de la seconde qui dura de 1939 à 1945.
S’étant illustrés par leur dévouement et leur courage, les tirailleurs sénégalais cependant avaient été toujours marginalisés voire sous-estimés. C’est ainsi qu’à la fin de la guerre en 1945, beaucoup furent massacrés au camp de Thiaroye où il attendaient et réclamaient leur gain pour enfin retourner dans leurs pays respectifs et retrouver les leurs qui les attendaient avec impatience.
Après ces évènements tragiques de Thiaroye, les anciens combattants africains qui avaient survécu à ce carnage, étaient rémunérés par rapport à leurs rangs de colonisés et non suivant le sang qu’ils ont versé pour libérer la France.
Cette injustice dans le traitement salarial durera un peu plus de 50 ans. Les anciens combattants touchant jusqu'à trois fois moins que ce qu’ont toujours touché leurs camarades français avec qui ils ont partagé les champs de bataille.
Avec cette décision du conseil constitutionnel français, c’est une vielle injustice dans le traitement salarial aujourd’hui des pensions qui se trouve déclarée anticonstitutionnelle par les juges constitutionnalistes. Désormais l’Etat français devra se soumettre à verser la même pension aux anciens combattants non français vivants sur son sol. Pour avoir une idée de cette injustice, par exemple un ancien combattant marocain percevait 612 euros alors que celui français touchait 7.512 euros. C’est cette disparité sans nom, ce traitement pour le moins inéquitable, ce deux poids deux mesures donc qui a été jugée illégal et contraire aux dispositions de la Constitution de la République française.
Cet aboutissement heureux couronnant un combat de plusieurs années recèle néanmoins un goût amère. Un goût amère car cette décision salutaire peut être jugée tardive. En effet plusieurs sinon beaucoup des tirailleurs sénégalais qui devaient profiter de cette décision ne sont plus de ce monde. Morts ou âgés, la seule satisfaction de ces anciens combattants serait de savoir que justice leur a été enfin rendue.

Serigne Makhtar

CESTI EN EAUX TROUBLES



ET COMME UN MALHEUR NE VIENT JAMAIS SEUL ……….

Le centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) vit des heures difficiles. Après une grève des étudiants entamée il y’a un peu plus de quinze (15) jours, les enseignants se sont aussi manifestés à travers leur syndicat pour dénoncer des irrégularités dans l’organisation de la présélection au concours d’entrée.
L’école en journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, une référence en Afrique, vit des moments de troubles. Ce centre de formation en journalisme qui a formé bon nombre de journalistes en activité dans le continent et particulièrement en Afrique de l’ouest connaît des problèmes dans son fonctionnement interne.
Les étudiants qui ont déclenché un mouvement d’humeur pour réclamer des diplômes en sont à leur troisième (3ième) semaine de grève. Cette grève menée par un collectif représentant les intérêts des étudiants entend faire restituer les diplômes qui ne sont plus délivrés depuis une dizaine d’années.
En fait depuis l’année 2000, le CESTI délivre, en lieu et place des diplômes, des attestations. Et avec ces attestations délivrées au bout des trois (3) ans de formation, les étudiants estiment avoir de sérieux problèmes pour s’insérer dans le marché de l’emploi. Cette situation selon les étudiants, est d’autant plus déplorable que les étrangers normalement inscris au CESTI éprouvent d’énormes difficultés pour avoir un boulot dans leur pays avec ces attestations qui, normalement, ont une durée de validité limitée.
C’’est à cette irrégularité, à cette injustice, que les apprentis journalistes comptent mettre un terme. Pour y parvenir, ils ne comptent retrouver les classes qu’après une satisfaction totale de leur revendication. Ce radicalisme des étudiants s’explique selon le collectif par les promesses non tenues qui leur sont faites à chaque fois qu’ils réclament leur droit. En effet la Direction du CESTI leur avait assuré lors de la sortie de la 37ième promotion, le 02 décembre dernier, qu’ils recevront dorénavant des diplômes en bonne et due forme mais il n’en est rien advenu. Donc pour les étudiants ce combat qu’ils ont enclenché ne prendra fin qu’à la suite d’une solution finale et définitive à leur revendication.
En plus de ce front ouvert par les étudiants, une autre difficulté secoue le CESTI. Cette fois-ci, se sont les professeurs qui sont entrés dans la danse. Et c’est l’organisation des tests de présélection qui a soulevé leur courroux. Selon la section Faculté des lettres, Ebad, Cesti du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), la procédure d’organisation de la présélection au concours d’entrée au Cesti n’a pas été respectée. Pour ce syndicat, lors du séminaire sur la gouvernance institutionnelle tenu les 14 et 15 avril 2008, il était convenu « qu’un conseil pédagogique soit convoqué quelques jours avant le pré-concours pour résoudre des questions pédagogiques comme le choix des sujets, le problème des salles et la surveillance du concours qui incombent aux enseignants ». Mais d’après le syndicat rien de tout cela n’a été respecté.
Opposés à cette manière de faire de la Direction, les enseignants permanents ont refusés de corriger les copies. « Nous refusons de corriger les copies de ce concours. Et ce que nous voulons c’est la reprise du concours » a indiqué Mamadou N’diaye, enseignant permanent au Cesti.
Ce problème doit être résolu dans les plus brefs délais car il y va de la survie du Cesti. Combiné à la grève des étudiants, le refus des professeurs de corriger les copies du concours plongent le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) dans une crise sans précédent. Ce qui amène certaines personnes à se poser la question à savoir si le Cesti n’était pas en passe de perdre son lustre d’antan. Car il faut le reconnaître, les problèmes auxquels est confronté le Cesti sont devenus préoccupants.
Serigne Makhtar

samedi 8 mai 2010

La radio France internationale au campus universitaire



Quand Alain Foka et Juan Gomez volent la vedette aux politiciens


A l’occasion de l’enregistrement des émissions Médias d’Afrique et Appels sur l’actualité de Rfi au campus de l’université Cheikh Anta Diop ; les présentateurs Juan Gomez et Alain Foka ont posé leur valise à Dakar, la capitale sénégalaise, pour deux jours du lundi 03 au mardi 04 mai. Deux jours qui ont permis aux étudiants de se familiariser avec deux présentateurs vedettes qu’ils n’avaient l’habitude d’entendre qu’à la radio et depuis la France mais aussi de discréditer un peu plus les autorités politiques et universitaires.
Durant deux jours c’est une foule d’étudiants qui s’est donnée rendez-vous à l’esplanade de l’UCAD, sous la bibliothèque universitaire vers des heures de sieste et sous un chaud soleil, pour écouter et entendre les hommes politiques et faire le point sur la situation du pays après 50ans.
Des étudiants de tout age, de tout cycle et de toute faculté ont convergé vers la bibliothèque universitaire en vue de participer à cette première de la Radio France à l’Ucad. Sur les lieux des casquettes de couleur rouge et noir portant le nom de la radio mondiale leur ont été distribuées. Et la foule super excitée devient stérique à la montée sur la scène d’Alain FOKA, présentateur vedette de Médias d’ Afrique. Avec sa voix comme lui seul en a, Alain Foka s’est présenté avant d’appeler son confrère Juan Gomez, lui aussi acclamé par un public acquis à sa cause, faire sa présentation. Pendant tout ce temps la foule se massifier de plus en plus par de simples passants où des gens ayant reçu l’information un peu tardivement. Des chuintements et des exclamations venus de tout bord finissent par faire naître un vacarme inexplicable. Et pour Juan Gomez la foule « estimée à 2000 personnes au premier jour dépasse au deuxième et dernier jour les 3000 personnes ».
L’étudiante Fatou Bineta Fall, en 2ème année à la faculté des sciences juridiques et politiques, avoue son «sentiment de joie de pouvoir voir et entendre » des présentateurs mythiques qu’elle n’avait l’habitude d’écouter qu’à la radio. Et c’est naturellement qu’à la fin des deux émissions des deux jours que la foule prit d’assaut la tente où les dédicaces se font. Les précipitations, les bousculades ont fini par mettre un terme d’une manière très précoce au moment de communion qui devait réunir Juan Gomez, Alain Foka et leurs admirateurs, leurs fans.
Et c’est avec une assurance déconcertante et sourire aux lèvres vraisemblablement heureux et tenant son papier avec l’autographe d’Alain Foka, qu’il nous expose fièrement, que Abdoulaye Hann, pensionnaire du campus et étudiant à la faculté des Sciences et Techniques au département de Sciences naturelles, dit qu’il est moins venu entendre les politiciens que de voir et d’écouter Juan Gomez et Alain Foka.
Ce point de vue de M. Hann n’est pas minoritaire chez les étudiants. C’est ce qui explique qu’à la prise de parole des politiciens au pouvoir comme ceux de l’opposition ou des autorités universitaires ce sont des huées qui se laissent entendre avec une fréquence extraordinairement soutenue.
Plébiscite pour la radio France et ses présentateurs et désaveu pour les politiciens sénégalais. Voilà ce qui résume bien l’ambiance qui a régné au campus durant deux journées. Deux journées durant les quelles les étudiants ont déversé leur bile sur les autorités politiques et universitaires. Cette volonté était d’autant plus visible chez les étudiants qu’un jour avant la venue de la radio mondiale, des heurs ont opposé les étudiants qui réclamaient leur bourse aux policiers transformant ainsi le campus en un véritable champ de bataille et faisant plusieurs blessés.

Les arts martiaux à l’Ucad


La nouvelle passion des étudiants

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop sont connus au Sénégal comme de grands sportifs à travers leurs clubs de football et de basket-ball. Aujourd’hui en plus de ses sports qu’on peut qualifier de populaires, il convient maintenant d’ajouter les arts martiaux qui sont pratiqués massivement par les étudiants de l’Université de Dakar.
La nuit des arts martiaux initiée par les autorités universitaires a été la grande occasion pour nous de nous rendre compte de l’ampleur qu’ont pris les arts martiaux dans la vie des pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Organisée la nuit du vendredi 23 avril au terrain de basket du pavillon A, la nuit des arts martiaux a réuni bon nombre d’étudiants aussi bien filles que garçons qui se sont déplacés comme pour donner un coup de pousse à leurs camarades qui se sont prêtés à des prestations de grosse facture. Ils sont nombreux les étudiants qui pratiquent l’art martial, qu’il soit le karaté, le Gong Fu, le Taekwondo, ou le Viet vo dao. Malgré des participations mensuelles pouvant aller de 5.000 à 10.000fr CFA, les étudiants n’en sont pas moins découragés.
Mais au-delà du sport à quoi peuvent servir les arts martiaux pour les étudiants ? Qu’est ce qui peut pousser les étudiants vers les arts martiaux ?
Les techniques d’arts martiaux sont à l’origine destinées à nuire à l’adversaire. Depuis plusieurs siècles les arts martiaux japonais permettent de dominer l’adversaire sans le blesser. C’est surtout devenu un moyen de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, d’être en harmonie avec les règles de la nature, de progresser spirituellement et de se maintenir en bonne santé tout en sachant se défendre si besoin est.
Le rez-de-chaussée du pavillon A, tout près du restaurant central, fait office de salle d’entraînements pour les adeptes d’arts martiaux. Et c’est là bas qu’on a retrouvé Dame Cissé, étudiant en licence à la faculté des sciences juridiques, qui pense que « les arts martiaux sont pour lui le plus puissant moyen de s’épanouir, d’acquérir des connaissances autres que livresques et de s’ouvrir à d’autres cultures ». Le jeune juriste ajoute que la pratique confère au disciple « une capacité de maîtrise qui lui permet d’appréhender les choses avec beaucoup de hauteur ».
C’est à l’échauffement, tout en sueur et prêt à aller sur la scène avec ses condisciples que Pape Ibra Diagne, étudiant en 2ème année à la FASEG (Facultés des Sciences Economiques et de Gestion) et pratiquant du karaté nous a donné ses impressions sur son sport favori. Pour lui les arts martiaux « n’ont aucune incidences sur ses études » ; il estime même que cela lui permet de rester en bonne santé et de se maintenir en forme. Mais de l’avis de M. Diagne, les arts martiaux demandent « beaucoup de sacrifices en moyen et surtout en temps ».
M. Abdoulaye Diouf est étudiant en maîtrise de chimie à la faculté des sciences et techniques. Il pratique en même temps le taekwondo. Pour lui les deux « ne sont pas incompatibles ». Seulement il suffit de trouver un temps à chacun. Bien que les études soient prioritaires, les entraînements sont selon M. Diouf une « nécessité ». Il martèle qu’un « esprit sain ne doit être que dans un corps sain ». La pratique des arts martiaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a de beaux de jours devant elle. Les étudiants s’intéressent de plus en plus aux arts asiatiques et le public estudiantin en demande toujours davantage comme peut en témoigner l’euphorie qui a pris les étudiants lors de la nuit des arts martiaux. Jusqu’à 00 heures, les étudiants ont acclamé, appuyé, et encouragé leurs camarades qui sont se prêtés à des acrobaties de grande qualité. Et cette symbiose constatée des étudiants, il y’a que le sport qui peut le cultiver souligne Maître Abdou Rahmane Diop encadreur de Karaté à l’Ucad.

dimanche 25 avril 2010

Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique?



Le developpement technologique a touché jusqu'aux domaines qu'on croyait inaccessible. Le journalisme est entain de nos jours de subir des mutations importantes du fait de l'avancée technologique. Auparavant ne comportant que la télévision, la radio, et la presse écrite, il s'est ouvert de nos jours à ce que d'aucuns ont appelé le journalisme en ligne. Cette nouvelle donne est beaucoup plus poussée dans les pays occidentaux. Cependant les pays qu'on qualifie en voie de developpement ou d'Afrique en particulier ne peuvent plus continuer à ignorer encore plus longtemps cette nouvelle forme de journalisme.

Le journalisme traditionnel comme c'était connu il ya un certain nombre d'années tend à se mouvoir vers une nouvelle forme beaucoup plus recent: le journalisme en ligne. Etant le produit de l'avancée technologique, le journalisme en ligne est devenu aujourd'hui une réalité sur laquelle on doit compter.
Le continent africain même distancé par les grandes puissances dans l'utilisation de l'outil informatique doit tendre vers le journalisme en ligne. Il faut que l'Afrique s'engage dans la voie de la modernisation de son journalisme et cela ne peut se faire qu'en suivant les pas du developpement technique et technologique. Bien vrai que nous soyons le continent le plus dimuni, cela n'enlève en rien le fait que nous soyons partie intégrante du monde. Donc par conséquent rien de ce qui se passe dans le monde ne doit nous être étranger.

jeudi 25 mars 2010

La coupe du monde est-elle un facteur de developpement?


La coupe d'Afrique des Nations passée, il reste pour cette annnée 2010 la dernière compétition majeure. Il s'agit bien sûr de la Coupe du monde. Le prestigieux tournoi doit cette fois- ci se jouait en Afrique du Sud. Ceux qui demandaient à quand le tour de l'Afrique sont maintenant servis. Cependant une question reste actuellement posée. La coupe du monde peut-elle favoriser le développement?

Du 11 juin au 11 juillet, l'Afrique sera le centre du monde. En effet la coupe du monde se jouera dans le continent noir pour la première et l'Afrique du sud aura l'honneur et le privilège d'en être l'heureuse organisatrice. Mais l'Afrique du sud peut-elle attendre de la coupe du monde le point de départ de son développement.
Il est évident que la coupe du monde peut être un facteur de developpement du fait des infrastructures que l'évenement permet de construire. Avec la coupe du monde, des milliers d'emplois sont crées dans le pays hôte. C'est pourquoi nous pensons que l'Afrique du sud peut à travers cette grande manifestation sportive promouvoir son ascension économique. Avec la coupe du monde, le pays organisateur peut parvenir à reduire son taux de chômage même si ce n'est que temporairement.

samedi 20 mars 2010

LA FAIM EST-ELLE TOUJOURS LIEE A LA PAUVRETE?


Si dans le monde aujourd'hui il y a un spectre qui hante, c'est bien sûr la faim. La faim peut être résumée en la sensation qu'on éprouve lorsqu'on a besoin de manger.
Cependant ce phénomène est souvent réduit à l'état de pauvreté. On a souvent tendance à assimiler cet état d'insatisfaction aux pauvres. D'où la pertinence de la question de savoir si vraiment la faim est toujours liée à la pauvreté.

La faim est différente de la pauvreté. Elle constitue un état de besoin dans lequel se trouve une personne. Vue sous cet angle, elle n'épargne personne. Tout le monde est susceptible d'avoir faim, de se retrouver dans un état de besoin. Donc elle peut ne pas être toujours liée à la pauvreté qui quant à elle peut être comprise comme un manque soit d'argent soit de ressources. Elle caractérise l'état d'une personne pauvre. Ainsi contrairement à la faim qui affecte tout le monde, la pauvreté est une réalité qui dans sa dimension peut être géographiquement localisée. Et globalement, elle est plus présente dans les pays du sud encore appelés pays sous développés ou en voie de développement. Il est important de remarquer que dans ces zones, la pauvreté est fréquemment liée à la faim. Les gens ont faim parce qu'ils sont pauvres; Cet état de fait est une caractéristique de la pauvreté accrue qui affecte les pays pauvres.
Dans les pays développés, le terme pauvreté n'est pas toujours assimilée à la faim mais il désigne l'état d'une personne qui n'a pas d'économie. Une personnes est dite pauvre lorsqu'elle dépense tout ce qu'elle a pour sa subsistance.
Ainsi considérées, la faim et la pauvreté sont deux termes qui sont souvent confondus mais au fond ils sont différents du point de vue sémantique car ils n'expriment pas tous les deux le même état de fait.
cependant, on ne peut pas les opposer totalement. Car meme si la faim n'est pas toujours liée à la pauvreté, cette dernière peut être un facteur de son développement dans les pays du sud.

LE CESTI AU COEUR DU BILAN DES INDEPENDANCES EN AFRIQUE 50 ANS APRES



Le mercredi 17 mars 2010, l'Amicale des étudiants du CESTI a organisé une conférence sur le bilan des indépendances des pays africains 50 ans après.


Indépendance des pays africains, quel bilan 50 ans après?

Telle était la question que les étudaints du CESTI à travers leur amicale ont voulu résoudre en apportant des élèments de réponse. Reunis à la salle du foyer du centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information, autour de M. Thierno DIOP, philosophe, et M. Ismaila Madior FALL, constitutionnaliste, les étudiants ont passé en revue le cinquantaire d'existence des Etats africains indépendants.

La conférence a débuté à 15 heures 20 minutes sous l'égide de M. Barka BA, journaliste et modérateur de la rencontre, mais aussi de la Directrice du CESTI Mme Eugenie Rokhaya Aw N'DIAYE.

Dès l'entame, la parole a été donnée à M. Adama DIONE, étudiant, qui a broséé le sujet du point de vue littéraire en montrant que les indépendances après avoir été réclamées et obteus par beaucoup d'écrivains africains (Chinua Achébé), ont été perçues par ceux-là mêmes qui les réclamaient comme facteurs de desillusion.

Quant au constitutionnaliste I. M. FALL, il a porté son intervention sur la démocratie. Pour lui, le processus démocratique en Afrique remonte aux indépendances contrairement à l'idée répandue le ramenant aux années 1990. Pour M. FALL, les Etats africains ont fait beaucoup de progrès dans le domaine institutionnel. Il a cité en exmple l'instauration de la clause limitant les mandats à deux mandats dans presque tous les pays africains.

Cependant force est de reconnaitre pour M. FALL que dans ces mêmes Etats on assiste à la remise en cause des facteurs institutionnels élémentaires comme les deux tours lors de l'élection présidentielle.

Ceci permet au constitutionnaliste de conclure en comparant les Etats africains à Sysyphe qui chaqie fois qu'il croit atteindre son but est ramené à la cage de départ.

Pardoxalement, M. thierno DIOP lors de sa prise de parole a tenu à marquer sa désapprobation par rapport au raisonnement de M. FALL. Pour ce philosophe, la démocratie est une réalité extérieure à l'Afrique. Elle lui a été imposée selon M. DIOP. C'est ce qui a permis au philosophe et enseignant au CESTI d'affirmer:"nos pays sont des néo-colonies". Et M. DIOP de poursuivre, "les droits de l'homme et la démocratie sont des pièges qui nous ont été tendus et les africains y sont malheureusement tombés".

Ce débat d'idées sur l'Afrique du cinquantenaire des indépendances a été clos sur un constat d'échec des indépendances et des politiques comme l'a heureusement souligné M. CAMARA , étudiant en 1ère année au CESTI.

vendredi 12 mars 2010

Le réal de Madrid ou la faillite d'une politique!


Une fois de plus le Réal de Madrid s'est fait sortir en huitième de finale de la ligue européenne de champions.

L'Espagne ne compte plus que deux clubs dans la compétition européenne des champions. Une de ses plus grosses chances de remporter le trophée européen des clubs a été éliminée mercredi dernier en huitième de finale par l'Olympique Lyonnais, un club français de première division.
c'est la 6ème fois que le Réal de Madrid rate son objectif de début de saison. Cependant l'échec du mercredi sonne comme celui de trop. Élu par les socios au mois de novembre, le Président du club madrilène Florentino Pérèz s'était fixé comme objectif principal la victoire finale à la ligue des champions. Et pour se faire, le club meringuais s'était doté des gros moyens. Ainsi à l'image du Réal du début des années 2000dirigé par ce même président où on a vu le club espagnol recruter les grands noms du football mondial de l'époque: Zidane, Ronaldo, Figo, et Beckam, le club madrilène de la fin de la première décennie de l'an 2000 a mis la main à la poche débloquant ainsi plus de 250millions d'euros pour s'offrir les services du français Karim Benzema, de l'espagnol Xavi Alonso, du ballon d'or brésilien Kaka, et du ballon d'or portugais Ronaldo. Avec cet échec c'est tout un projet à court terme qui tombe à l'eau.
L'échec est d'autant plus cuisant que la finale de ladite ligue se tiendra à Santiago Bernabéau, temple du club madrilène.
L'efficacité de la politique des gros recrutements se pose actuellement au Réal de Madrid avec insistance. Cette problématique est d'autant plus pertinente qu'actuellement les plus grands clubs qui aspirent à décrocher le trophée fonde leur espoir sur la formation avec souvent des résultats probants( Arsenal, FC Barcelone).

vendredi 5 mars 2010

Un reveil de lion!


La victoire des lions de la Téranga face aux grecs à Volos présage le début d'un commencement qui nourrit beaucoup d'espoirs. Avec une nette victoire face aux dieux grescs, les poulains d'Amara Traoré reviennent de trrès loin. Un groupe est né avec comme métronome Mamadou Niang de l'Olympique de Marseille, auteur du premier but inscrit à la 71ème minutes et par ailleurs capitaine des lions.
Le but du break a été l'œuvre de Guirane N'daw, rentré quelques minutes plus tôt, sur un coup franc magistralement exécuté à la 81ème minutes.
Cette victoire est symboique à plusieurs égards:
Primo elle signe la prise de fonction du nouvel entraineur( local) et de son staff. Secundo, elle ouvre une nouvelle ère dans l'histoire de la tanière.
Avec cette victoire oh combien importante face aux grecs, les Lions seront attendus au tournant. Attendus au tournant du fait de la présence la sur la route des qualifiations pour la CAN 2012 des autres lions qu'on qualifie d'(in)domptables. En outre cette victoire vient battre en brèche ce que d'aucun pensait du football sénégalais c'est à dire qu'il était morribond.
Vivement cet esprit noueau dans la tanière et une participation de nos lions à la prochaine CAN 2012. Kc.

lundi 22 février 2010

Tandja, La Déchéance Prévisible!


Il est vrai qu'on aime pas trop voir des coup d'Etat en Afrrique mais force est de reconnaitre que celui qui s'est tenu hier à Niamey( Niger) était symbolique. Symbolique dans la mesure ou cela doit constituer un exemple pour tous les despotes qui s'entetent maladroitement de s'accrocher à leur fauteuil de Président de la République.C'est une bonne lecon pour tous les tripatouilleurs de Constitution, tous les dictateurs, tous les despotes.Pour ceux qui diront que ce n'est pas bien, j'ai envie de dire que les forces armées ne doivent pas etre insensibles à des coups antidémocratiques comme ce fut le cas avec le referendum organisé en Aout par Tandjan. Mais elles doivent aussi veiller au respect des principes démocratiques voir les consolider.
Donnons leur la possibilité de sortir le Niger de la crise politique créée par Tandja. Kc.

lundi 15 février 2010

Note de bienvenue

Un nouvel outil pour communiquer, on tachera d'en faire bon usage! Kc.