
La nouvelle passion des étudiants
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop sont connus au Sénégal comme de grands sportifs à travers leurs clubs de football et de basket-ball. Aujourd’hui en plus de ses sports qu’on peut qualifier de populaires, il convient maintenant d’ajouter les arts martiaux qui sont pratiqués massivement par les étudiants de l’Université de Dakar.
La nuit des arts martiaux initiée par les autorités universitaires a été la grande occasion pour nous de nous rendre compte de l’ampleur qu’ont pris les arts martiaux dans la vie des pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Organisée la nuit du vendredi 23 avril au terrain de basket du pavillon A, la nuit des arts martiaux a réuni bon nombre d’étudiants aussi bien filles que garçons qui se sont déplacés comme pour donner un coup de pousse à leurs camarades qui se sont prêtés à des prestations de grosse facture. Ils sont nombreux les étudiants qui pratiquent l’art martial, qu’il soit le karaté, le Gong Fu, le Taekwondo, ou le Viet vo dao. Malgré des participations mensuelles pouvant aller de 5.000 à 10.000fr CFA, les étudiants n’en sont pas moins découragés.
Mais au-delà du sport à quoi peuvent servir les arts martiaux pour les étudiants ? Qu’est ce qui peut pousser les étudiants vers les arts martiaux ?
Les techniques d’arts martiaux sont à l’origine destinées à nuire à l’adversaire. Depuis plusieurs siècles les arts martiaux japonais permettent de dominer l’adversaire sans le blesser. C’est surtout devenu un moyen de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, d’être en harmonie avec les règles de la nature, de progresser spirituellement et de se maintenir en bonne santé tout en sachant se défendre si besoin est.
Le rez-de-chaussée du pavillon A, tout près du restaurant central, fait office de salle d’entraînements pour les adeptes d’arts martiaux. Et c’est là bas qu’on a retrouvé Dame Cissé, étudiant en licence à la faculté des sciences juridiques, qui pense que « les arts martiaux sont pour lui le plus puissant moyen de s’épanouir, d’acquérir des connaissances autres que livresques et de s’ouvrir à d’autres cultures ». Le jeune juriste ajoute que la pratique confère au disciple « une capacité de maîtrise qui lui permet d’appréhender les choses avec beaucoup de hauteur ».
C’est à l’échauffement, tout en sueur et prêt à aller sur la scène avec ses condisciples que Pape Ibra Diagne, étudiant en 2ème année à la FASEG (Facultés des Sciences Economiques et de Gestion) et pratiquant du karaté nous a donné ses impressions sur son sport favori. Pour lui les arts martiaux « n’ont aucune incidences sur ses études » ; il estime même que cela lui permet de rester en bonne santé et de se maintenir en forme. Mais de l’avis de M. Diagne, les arts martiaux demandent « beaucoup de sacrifices en moyen et surtout en temps ».
M. Abdoulaye Diouf est étudiant en maîtrise de chimie à la faculté des sciences et techniques. Il pratique en même temps le taekwondo. Pour lui les deux « ne sont pas incompatibles ». Seulement il suffit de trouver un temps à chacun. Bien que les études soient prioritaires, les entraînements sont selon M. Diouf une « nécessité ». Il martèle qu’un « esprit sain ne doit être que dans un corps sain ». La pratique des arts martiaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a de beaux de jours devant elle. Les étudiants s’intéressent de plus en plus aux arts asiatiques et le public estudiantin en demande toujours davantage comme peut en témoigner l’euphorie qui a pris les étudiants lors de la nuit des arts martiaux. Jusqu’à 00 heures, les étudiants ont acclamé, appuyé, et encouragé leurs camarades qui sont se prêtés à des acrobaties de grande qualité. Et cette symbiose constatée des étudiants, il y’a que le sport qui peut le cultiver souligne Maître Abdou Rahmane Diop encadreur de Karaté à l’Ucad.
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop sont connus au Sénégal comme de grands sportifs à travers leurs clubs de football et de basket-ball. Aujourd’hui en plus de ses sports qu’on peut qualifier de populaires, il convient maintenant d’ajouter les arts martiaux qui sont pratiqués massivement par les étudiants de l’Université de Dakar.
La nuit des arts martiaux initiée par les autorités universitaires a été la grande occasion pour nous de nous rendre compte de l’ampleur qu’ont pris les arts martiaux dans la vie des pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Organisée la nuit du vendredi 23 avril au terrain de basket du pavillon A, la nuit des arts martiaux a réuni bon nombre d’étudiants aussi bien filles que garçons qui se sont déplacés comme pour donner un coup de pousse à leurs camarades qui se sont prêtés à des prestations de grosse facture. Ils sont nombreux les étudiants qui pratiquent l’art martial, qu’il soit le karaté, le Gong Fu, le Taekwondo, ou le Viet vo dao. Malgré des participations mensuelles pouvant aller de 5.000 à 10.000fr CFA, les étudiants n’en sont pas moins découragés.
Mais au-delà du sport à quoi peuvent servir les arts martiaux pour les étudiants ? Qu’est ce qui peut pousser les étudiants vers les arts martiaux ?
Les techniques d’arts martiaux sont à l’origine destinées à nuire à l’adversaire. Depuis plusieurs siècles les arts martiaux japonais permettent de dominer l’adversaire sans le blesser. C’est surtout devenu un moyen de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, d’être en harmonie avec les règles de la nature, de progresser spirituellement et de se maintenir en bonne santé tout en sachant se défendre si besoin est.
Le rez-de-chaussée du pavillon A, tout près du restaurant central, fait office de salle d’entraînements pour les adeptes d’arts martiaux. Et c’est là bas qu’on a retrouvé Dame Cissé, étudiant en licence à la faculté des sciences juridiques, qui pense que « les arts martiaux sont pour lui le plus puissant moyen de s’épanouir, d’acquérir des connaissances autres que livresques et de s’ouvrir à d’autres cultures ». Le jeune juriste ajoute que la pratique confère au disciple « une capacité de maîtrise qui lui permet d’appréhender les choses avec beaucoup de hauteur ».
C’est à l’échauffement, tout en sueur et prêt à aller sur la scène avec ses condisciples que Pape Ibra Diagne, étudiant en 2ème année à la FASEG (Facultés des Sciences Economiques et de Gestion) et pratiquant du karaté nous a donné ses impressions sur son sport favori. Pour lui les arts martiaux « n’ont aucune incidences sur ses études » ; il estime même que cela lui permet de rester en bonne santé et de se maintenir en forme. Mais de l’avis de M. Diagne, les arts martiaux demandent « beaucoup de sacrifices en moyen et surtout en temps ».
M. Abdoulaye Diouf est étudiant en maîtrise de chimie à la faculté des sciences et techniques. Il pratique en même temps le taekwondo. Pour lui les deux « ne sont pas incompatibles ». Seulement il suffit de trouver un temps à chacun. Bien que les études soient prioritaires, les entraînements sont selon M. Diouf une « nécessité ». Il martèle qu’un « esprit sain ne doit être que dans un corps sain ». La pratique des arts martiaux à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a de beaux de jours devant elle. Les étudiants s’intéressent de plus en plus aux arts asiatiques et le public estudiantin en demande toujours davantage comme peut en témoigner l’euphorie qui a pris les étudiants lors de la nuit des arts martiaux. Jusqu’à 00 heures, les étudiants ont acclamé, appuyé, et encouragé leurs camarades qui sont se prêtés à des acrobaties de grande qualité. Et cette symbiose constatée des étudiants, il y’a que le sport qui peut le cultiver souligne Maître Abdou Rahmane Diop encadreur de Karaté à l’Ucad.
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