
Le mercredi 17 mars 2010, l'Amicale des étudiants du CESTI a organisé une conférence sur le bilan des indépendances des pays africains 50 ans après.
Indépendance des pays africains, quel bilan 50 ans après?
Telle était la question que les étudaints du CESTI à travers leur amicale ont voulu résoudre en apportant des élèments de réponse. Reunis à la salle du foyer du centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information, autour de M. Thierno DIOP, philosophe, et M. Ismaila Madior FALL, constitutionnaliste, les étudiants ont passé en revue le cinquantaire d'existence des Etats africains indépendants.
La conférence a débuté à 15 heures 20 minutes sous l'égide de M. Barka BA, journaliste et modérateur de la rencontre, mais aussi de la Directrice du CESTI Mme Eugenie Rokhaya Aw N'DIAYE.
Dès l'entame, la parole a été donnée à M. Adama DIONE, étudiant, qui a broséé le sujet du point de vue littéraire en montrant que les indépendances après avoir été réclamées et obteus par beaucoup d'écrivains africains (Chinua Achébé), ont été perçues par ceux-là mêmes qui les réclamaient comme facteurs de desillusion.
Quant au constitutionnaliste I. M. FALL, il a porté son intervention sur la démocratie. Pour lui, le processus démocratique en Afrique remonte aux indépendances contrairement à l'idée répandue le ramenant aux années 1990. Pour M. FALL, les Etats africains ont fait beaucoup de progrès dans le domaine institutionnel. Il a cité en exmple l'instauration de la clause limitant les mandats à deux mandats dans presque tous les pays africains.
Cependant force est de reconnaitre pour M. FALL que dans ces mêmes Etats on assiste à la remise en cause des facteurs institutionnels élémentaires comme les deux tours lors de l'élection présidentielle.
Ceci permet au constitutionnaliste de conclure en comparant les Etats africains à Sysyphe qui chaqie fois qu'il croit atteindre son but est ramené à la cage de départ.
Pardoxalement, M. thierno DIOP lors de sa prise de parole a tenu à marquer sa désapprobation par rapport au raisonnement de M. FALL. Pour ce philosophe, la démocratie est une réalité extérieure à l'Afrique. Elle lui a été imposée selon M. DIOP. C'est ce qui a permis au philosophe et enseignant au CESTI d'affirmer:"nos pays sont des néo-colonies". Et M. DIOP de poursuivre, "les droits de l'homme et la démocratie sont des pièges qui nous ont été tendus et les africains y sont malheureusement tombés".
Ce débat d'idées sur l'Afrique du cinquantenaire des indépendances a été clos sur un constat d'échec des indépendances et des politiques comme l'a heureusement souligné M. CAMARA , étudiant en 1ère année au CESTI.
c'est interressant. mais j'ai surtout aimé ta dierniere phrase. tu a bien chuté
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